Le cours d’eau est reprofilé et rectiligne sur une grande partie de son parcours pour suivre les lots agricoles et résidentiels à proximité. Le cours d’eau ne comporte pas d’obstacle, mis à part le ponceau pour la traversée de la rue Principale et de la Montée Champagne.

 

Résultats

Les données recueillies en 2014 ont permis de comparer les ruisseaux Champagne, Gascon, la Pinière et Papineau-Lavoie ensemble.

 

Qualité de l’habitat

  • Globalement, le cours d’eau Champagne se distingue des autres ruisseaux par son faible débit de l’eau, notamment à cause d’une accumulation excessive de sédiments meubles (plus de 90 %), empêchant la traversée à pied d’une rive à l’autre.
  • L’indice de qualité des bandes riveraines est le plus élevé des ruisseaux échantillonnés en 2014, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’il traverse une section boisée.
  • Un seul site présente des signes d’érosion, soit le site CHAM05.
  • En termes d’urbanisation, le ruisseau a une proportion de 6,4% de surface imperméable dans la zone à proximité, soit faiblement au-delà du seuil de 5%. En général, il est reconnu que la santé des cours d’eau décline dès que le pourcentage de surface imperméable atteint 5% à 15%, selon le type d’indice de surface imperméable calculé.

 

Qualité de l’eau

  •  La teneur en oxygène dissous observée a été plutôt variable (moyenne de 79,7 ± 57,4 % saturation), et modérée, tout en démontrant un gradient amont-aval.
  • La conductivité moyenne est la plus élevée de tous les ruisseaux échantillonnés (1878 ± 722 µs/cm3).
  • Tous les sites échantillonnés dépassent le critère de coliformes totaux (CT) ou d’E. coli pour les activités de contact primaire, et ce, durant tout l’été. L’eau n’est donc pas propice à la pratique de la baignade. Pour ce qui est du contact secondaire, certains sites, principalement à la fin de l’été, suivent de très près les limites permises.
  • Les concentrations en phosphore moyennes reflètent une qualité de l’eau précaire.

 

Biodiversité

Végétation en rive
  • Le nerprun cathartique, le roseau commun, la salicaire pourpre et l’alpiste roseau, des espèces exotiques envahissantes, ont été observés à plusieurs stations.
  • Des espèces à statut particulier ont aussi été observées à certaines stations, comme l’asaret du Canada et la matteucie fougère à l’autruche.
Macroinvertébrés benthiques
  • Les cours d’eau Champagne et Papineau-Lavoie, composants du même bassin versant, sont associés à une qualité de l’habitat plutôt mauvaise et une pollution organique substantielle.
Inventaires ichtyologiques
  • Les cours d’eau Champagne et Papineau-Lavoie, situés dans le même bassin versant, partagent les mêmes espèces, mais dans des proportions différentes, probablement à cause du type d’habitat que l’on y retrouve.

 

Conclusion et recommandations

Le cours d’eau Champagne, bien que traversant de grands espaces naturels, présente peu d’espèces fauniques d’intérêt, un type d’habitat peu productif et une sédimentation excessive, qui limite la présence et la diversité de macro invertébrés benthiques. Afin de permettre un meilleur écoulement de l’eau et une diversification du milieu, certains aménagements peuvent être envisagés. La connectivité naturelle avec le cours d’eau Papineau-Lavoie demeure un potentiel important pour le recrutement naturel d’espèce et la création d’un lien écologique à l’ouest de l’autoroute 13 avec la forêt Sainte-Dorothée.

 

Rapport

Rapport de caractérisation, 2014: Rapport du projet Ruisseaux urbains de Laval 2014-2015

 

Présentation

17 mars 2016. Rencontre printanière des intervenants du milieu en agroenvironnement Lanaudière-Laval (MAPAQ). Présentation du projet Ruisseaux urbains de Laval en zone agricole.

 

Publication médiatique

7 mars 2016 – Article dans le Courrier Laval – Guy Garand à la rescousse des ruisseaux urbains

 

Communiqués de presse

17 février 2016 – Le projet Ruisseaux urbains de Laval compte quatre nouvelles caractérisations pour 2014 !

22 juillet 2014 – RBC remet 50 000$ à la Fondation de la faune du Québec.  Sur la photo ci-bas (de gauche à droite) : M. André Martin (Fondation de la faune du Québec), Mme Marie-Christine Bellemare et M. Guy Garand (Conseil régional de l’environnement de Laval), Mme Beatrix Beisner (Université du Québec à Montréal) et M. André Labbé, RBC.

 

Partenaires et remerciements

 

Rapport de caractérisation, 2013

 

Remerciements

Le CRE de Laval tient à remercier les partenaires qui ont permis de réaliser ce projet. D’abord, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune pour le prêt d’équipement et de personnes ressources pour l’échantillonnage et l’identification des poissons. Puis, le Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie de l’UQAM pour sa grande collaboration dans l’échantillonnage et l’identification en laboratoire des macroinvertébrés benthiques, du prêt d’équipement pour évaluer les caractéristiques physicochimiques de l’eau et la concentration en coliformes fécaux des échantillons d’eau, ainsi que pour l’expertise du groupe de recherche dans le domaine.

 

Rapport de suivi, 2014

Remerciements

Le CRE de Laval tient à remercier les partenaires qui ont permis de réaliser ce projet. D’abord, mentionnons le Service aux collectivités et le laboratoire de la professeure Beatrix Beisner de l’Université du Québec à Montréal pour sa grande collaboration dans l’échantillonnage et l’identification en laboratoire des macroinvertébrés benthiques, du prêt d’équipement pour évaluer les caractéristiques physicochimiques de l’eau et la concentration en coliformes fécaux des échantillons d’eau, ainsi que pour l’expertise du groupe de recherche dans le domaine. Puis, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) pour le prêt d’équipement et de personnes ressources pour l’échantillonnage et l’identification des poissons. Le CRE de Laval remercie également le Service correctionnel Canada pour leur collaboration dans le projet, notamment pour  l’accès aux sites du cours d’eau la Pinière situés sur le terrain du pénitencier fédéral et pour le partage d’expertise en ornithologie. De plus, le CRE de Laval remercie la Ville de Laval, le programme Horizons Sciences d’Environnement Canada ainsi que le programme Eau Bleue RBC et la Fondation de la faune du Québec pour leur appui financier au projet ainsi que pour leur collaboration au partage des données.